Cauchemar en cuisine - c'est dégueulasse

Publié le par GeeKonTunes

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Petit retour sur l'adaptation française, diffusée hier soir, de Cauchemar en cuisine. Exit Gordon Ramsay, le roi des cuisines in UK, place aujourd'hui à Philippe Etchebest grand chef étoilé et artisan de France. Non je le dis, car hier soir, ils n'ont pas arrêté de nous le rabâcher. A la base, je suis plutôt bon client du show avec Gordon. Il est incisif, dit des fuck à tout bout de champ. On a l'impression que De Niro a investi les cuisines le temps d'un épisode ! J'avais hâte de voir ce que cela donnerait en VF si je me peux me permettre. A chaque fois que l'on tente d'dapter un programme étranger chez nous, il faut toujours que l'on en rajoute. 

 

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Bref, deux cas ont été présentés hier soir. Après une belle présentation de notre chef cuistot (il aime la boxe, le rugby, on suppose qu'il bosse un peu quand même...), place au fait et à une première constatation : le domaine de la restauration est en crise... Quoi? eux aussi? Bon, c'est mal parti déjà. Deuxième étape, on fait un petit reportage dans le restaurant en question. Ah oui, en effet, c'est bien vide (si ça se trouve ils ont filmé, il était même pas 9h, bref passons). Philippe arrive et déjà il est pas content. La serveuse fait une tête de six pieds de long et a vraiment l'air cool : "Je sais pas, je dois avoir une tête qui lui revient pas". Comme il le dit lui-même : "je suis là pour leur faire sortir les tripes....". Moi, j'aurais eu tendance à flipper un peu, mais bon, ils ont vraiment besoin d'aide. Notre chef s'installe et commande des plats : soupe de poisson, noix de Saint-Jacques (qu'il fait exprès de commander pour savoir si c'est frais ou non, petit filou), de la Tarte Tatin (surgelée aussi). Bref, au final 1h30 pour trois plats totalement dégueulasse. C'était exactement le mot d'ordre hier soir, pas fuck, mais dégueulasse. Le charme à la française.

 

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Faisons le tour des cuisines. Il doit y avoir un problème, ce n'est pas possible autrement. C'est un peu sale, graisseux, les produits sentent le renfermé et la saade est chaude. OK, j'ai compris. On fout tout à la poubelle et on fait table rase. Tout ce beau récit nous est narré par la belle voix du chef qui récite son texte comme un petit écolier. Du coup, l'ensemble sonne faux et fait mal aux oreilles. Ah oui, j'ai failli oublier. Notre gentil chef est accompagné d'experts qui l'aident à mieux analyser le contexte, la position du restaurant etc...  Grand constat de dingue sur le premier épisode : il faut travailler avec des produits frais plutôt que surgelés... C'est là ou t'applaudit surtout que les mecs bossent à côté d'un port et non loin du marché. No comment !

 

Ce qui était intéressant chez Gordon Ramsay, c'était sa façon de créer le conflit pour mieux faire éclater les problèmes pour les écarter. C'est là ou ne sommes pas très au point. Nous sommes beaucoup plus fort pour faire un gros plan sur le visage de la propriétaire au bord des larmes plutôt que de faire éclater de véritables batailles. L'apprentissage se passe tranquillement, de belles solutions sont trouvées et tout va mieux dans le meilleur des mondes. Les parents renouent avec leur petite fille de dix ans avec une belle soirée karaoké avec le commentaire final de la mère : "Au final, on s'attache". 

 

Au final, le conflit laisse place aux larmes. Le chef est plus ou moins crédible et l'ensemble est un peu fade. Le truc c'est qu'il donne toutes les clés, ne les fait pas participer à la création d'un menu etc... Il arrive avec une sorte de packaging et les restaurateurs ne font qu'appliquer la recette au pied de la lettre. Pas top, top tout cela. Comme pouvait le souligner quelques Twittos hier soir : "Gordon, tu nous manques". 

 

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Publié dans Buzzons

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