Critique - Pirates des caraïbes, la fontaine de jouvence
Ce n'est pas sans une certaine excitation que j'attendais le quatrième volet des aventures de Jack Sparrow. Il faut dire que les deux premiers épisodes étaient assez savoureux. Puis est arrivé la troisième aventure un peu plus grand guignol. On pensait avoir atteint quelques sommets, mais c'était sans cette fontaine de jouvence. Le pitch du film? Jack Sparrow, toujours aussi malin, va profiter de Barbe Noire et de sa fille (Penelope Crouz) qu'il a autrefois fréquentée pour tenter d'atteindre la fontaine de Jouvence.
Désormais ce n'est plus Gore Verbinski qui est aux commandes, mais Rob Marshall (Nine, Mémoires d'une Geisha, Chicago). Mais voilà, la mise en scène souffre affreusement de punch, même pendant les scènes d'action. On a l'impression d'être totalement à l'écart et de ne pas participer du tout (effet 3D ou pas qui est encore une grosse arnaque...). Heureusement que Johnny Depp est là ainsi que Geoffrey Rush car Penelope Cruz, malgré tout son charme, n'a pas la hargne d'une Keira Knightley et Sam Claflin n'a pas le charme d'un Orlando Bloom.
Ce quatrième volet c'est un peu le début d'une nouvelle trilogie avec des remplaçants qui ont quelques difficultés à s'affirmer, un réalisateur qui peine à nous offrir des séquences qui en jettent un peu quand même et les autres, bah ils font pas grand chose. J'abuse un peu, il y a au moins une séquence à sauver, il s'agit de celle avec les sirènes qui est d'une sensualité et d'une beauté assez remarquable avec notamment notre petite française, Astrid Bergès-Frisbey, plutôt charmante.
Le pire c'est que l'on se dit que c'est le début d'une trilogie. Même l'image de fin après le générique, ne donne pas envie. Dommage.
Note :
GOT